Marco Réardon est né d'un père officier de l'armée canadienne d'origine irlandaise et d'une mère québécoise pure laine dont les ancêtres venus de Lisieux, en Normandie s'étaient établis dans la région de Champlain en Mauricie, près de Trois-Rivières, vers les années 1825 où ils se marièrent.
Un de ces ancêtres fut Abraham Martin, celui-là même qui a donné son nom aux célèbres Plaines.
Dès l'âge de deux ans, une promotion de capitaine de l'Armée offerte à son papa entraîne un premier déménagement de l'Outaouais vers Québec.
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Ici avec sa tante Carmen, la soeur de sa maman Alberte, sur la galerie du 72 rue Wellington à Hull, maison dans laquelle sont également nés sa maman ainsi que sa soeur Sylvia, de quatre ans son ainée.
Dès l'âge de quatre ans, ses parents s'aperçoivent qu'ils ont un fils un peu particulier: le petit Marco fait son lit tous les matins et range sa chambre tout seul, sans qu'on le lui demande! Il aime quand les choses sont à leur place et que tout est bien propre! Déjà maniaque, le ti-bougre!
Signes de la graine du méticuleux perfectionniste futur photographe!
Et ses parents notent dans leur petit calepin familial que leur petit rejeton Marco est têtu comme un Irlandais, indépendant, solitaire (il n'a que très peu d'amis à part son frère Bruno avec qui il vit une belle complicité), autonome et a une grande confiance en lui. Il excelle en bricolages en tous genres et, souvent aidé de son papa, il fabrique lui-même presque tous ses jouets. Sa devise: «on n'est jamais si bien servi que par soi-même».
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Photo prise probablement à Limoilou alors qu'il avait 4 ans. Il réfléchit déjà à comment un jour il écrira sa biographie.
Nouveau déménagement. La carrière militaire de papa oblige, la petite famille part pour l'Europe (sans leur père, parti à la guerre) en 1951 et y séjournera jusqu'en 1953. Ce sera le tout premier long séjour de Marco en Europe.
Ici, l'aînée Sylvia, Marco, dit «toupet pointu» à droite et le cadet Bruno dit «toupet en escalier» dans le jardin zoologique de Hanovre, en Allemagne en compagnie de la mascotte du zoo dont le nom est probablement inprononçable en français, du genre «Friedlish Kamarad Maskottenflashen Die Grossen Nounoursen Mit Littlechildren canadiensenn».
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Vêtus de «leiderhosen» (culottes bavaroises courtes faites de daim retourné), ces petits québécois semblent déjà bien intégrés et prêts pour une ballade en Forêt Noire pour voir les gros nounours.
À leur arrivée en France, la maman loue cette jolie maisonnette lovée au fond d'un jardin louée à une marchande de tissus à Versailles qui a son atelier de couture et sa boutique dans une aile de la maison. Le papa, lui, est parti à la guerre de Corée avec les Forces Armées Canadiennes.
Souvent, les après-midis, maman Alberte emmène les enfants jouer dans les allées et jardins du célèbre Château de Versailles situé à deux pas de chez-eux. Rien de moins.
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À la fenêtre: Marco, Bruno et Sylvia.
Marco, au centre de la première rangée, en 1953 sur le transatlantique «Samaria» de la compagnie Cunard Lines en route de Southampton (Angleterre) vers le port de Québec au retour d'un séjour de deux ans en France et en Allemagne. À sa gauche Bruno et Sylvia, tout juste derrière.
Fin 1952, la famille revient à Québec, et s'installe dans une grande maison appartenant à l'armée et comportant 21 pièces, au 59-61 de la rue St-Louis.
Le second étage de cette grandiose maison loge une salle de bal. Les plafonds sont à 12 pieds de hauteur et chacune des pièces comporte une sonnette électrique pour appeler les domestiques qui ont disparu depuis belle lurette.
Un tunnel accessible par la cave conduit directement aux quartiers généraux de la Citadelle. Le dimanche, la petite famille emprunte ce tunnel obscur et humide pour se rendre à la chapelle de la Citadelle pour y entendre la messe accompagnée en musique par la fanfare du Royal 22e Régiment.
Derrière la maison, une grande cour intérieure abrite l'hiver une patinoire aux dimensions des arénas de hockey pour le plus grand plaisir des cinq ou six enfants du coin.
Tout comme les autres garçons de son âge, Marco adore le hockey et ses héros de l'époque sont Jacques Plante, Bernard Geoffrion, Jean Béliveau, Maurice et Henri Richard, Dickie Moore, Doug Harvey, André Pronovost, Claude Provost, Butch Bouchard.
Il ne manque jamais un match du Canadien en famille à la télé le samedi soir à vingt heures. Une messe.
Au retour de l'école, il s'entraîne avec ses camarades et il évolue dans une ligue à quatre clubs (de trois joueurs chacun!) qu'il a lui-même mise sur pied et comportant une cédule de matchs tapée à la machine par Marco et dupliquée à la gélatine!
Photo prise par Marco à l'âge de 14 ans de ses deux amis Claude Brochu (qui deviendra le futur président des Expos de Montréal) et Barry Faguy (futur dentiste dont la réputation dépasse nos frontières) lors de leur escalade du pont de Québec par un dimanche après-midi nuageux. Remarquez qu'à cette époque, les jeunes ne s'amusaient pas avec des iPhones et ils sortaient voir les grands espaces. 100 pieds plus bas à gauche, on peut apercevoir une voiture circulant sur le tablier du pont. Le plus drôle, c'était de courir au sommet du pont. Ah! les petits plaisirs douillets!...
Soixante ans plus tard, Barry Faguy a confié à Marco, en recevant cette photo, qu'il avait toute sa vie pensé que cette aventure n'était jamais arrivée et que c'était un rêve vague!
À l'âge de 13 ans, Marco Réardon reçoit en cadeau d'anniversaire de son oncle Yvon un appareil photo «Brownie». C'est alors qu'il se passionne profondément pour la photographie. La piqûre est vive et cet engouement ne le quittera jamais plus.
Il installe, aidé de son papa bricoleur, lui-même passionné de photographie depuis longtemps (il possédait déjà un appareil Leica) un petit laboratoire au sous-sol de la maison familiale sise au 2618 de la rue Jean-Brillant, à Ste-Foy. Rien n'arrête nos deux complices: un agrandisseur horizontal est construit avec le bois d'une caisse d'oranges et la lentille d'un projecteur «View-Master»; on récupère de vieux encadrements pour en faire des planches contact; une acétate ambre enroulée autour d'une ampoule devient la lampe de sécurité pour voir dans le noir quand on imprime les agrandissements.
Très tôt, tout cela devient désuet aux yeux d'un Marco perfectionniste et il s'achète avec ses économies son premier appareil photo 35mm réflex mono objectif, un Miranda ainsi qu'un vrai agrandisseur de marque «Opemus». Voilà enfin le rêve devenu réalité. Il développe les films et photos des parents de ses camarades et voisins et son petit laboratoire «Citadelle Photo Service» du 55 Aberdeen devient très vite la coqueluche du quartier St-Dominique à Québec.
En 1960, il remporte le premier prix couleur du concours national de photographie organisé par le journal Le Soleil de Québec avec une nature morte intitulée La corne d'abondance photographiée dans la fenêtre grillagée du sous-sol de la maison.
La même année, il fait la rencontre du photographe Jean Horvath qui travaille au département photo de la Faculté de foresterie et de géodésie de l'Université Laval. C'est le début d'une profonde et enrichissante amitié qui durera de longues années.
Ils consacrent presque la totalité de leurs loisirs à fouiller les campagnes avoisinantes de Québec avec leur attirail photographique afin d'en rapporter des images saisissantes de reptiles, d'oiseaux, de pierres, de plantes, de cours d'eau au fond desquels fourmillent écrevisses et bestioles en tous genres. Ils organisent aussi ensemble de nombreux aquariums, vivariums, terrariums pour loger leurs géniales captures. L'envie d'aller étudier la biologie germe dans la tête de notre biologiste en herbe.
1960, École Secondaire des Saints Martyrs Canadiens à Québec, 10e année Sciences-Math. Sur la photo, Albert Dorval, Walter Jessop, Jocelyn Roy, Ronald Martineau, André Vézina, Ghislain Beaulieu, Jean Fortier et des noms tombés dans l'oubli
Le prof, à droite, était un homme de grande qualité. Monsieur Gauvin. À gauche, le directeur de l'école, Monsieur Demers, peut-être. On ne riait pas avec lui, Oh! Que non!
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En 1961, il installe son premier studio amateur dans le sous-sol de la maison familiale au 55 de la rue Aberdeen à Québec. Ses modèles sont sa soeur Sylvie, son frère Bruno, ses parents, ses amis. Il grappille à droite et à gauche des petits contrats pour des commerces locaux, des boutiques, l'épicier du coin.
Son laboratoire de développement et d'agrandissements noir et blanc connaît toujours son petit succès auprès des gens du quartier et des copains d'école. Certains parents lui apportent même parfois des négatifs un peu grivois à agrandir! L'harmonie et la bonne entente, quoi.
Abonné à toutes les revues de photo, il lit et consulte tout ce qui se publie en photographie, affamé et insatiable de culture photographique. Aussi, toutes ces connaissances acquises par lui-même lui permettront un peu plus tard d'entrer par la grande porte au New York Institute of Photography, sans passer par les classes préparatoires.
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Ici en prises de vues avec sa Pentax S1A. Photo: Jean Bouchard (devenu saxophoniste classique)
Le 55 de la rue Aberdeen (près de l'avenue Cartier, dans le quartier Montcalm) où Marco Réardon installe son studio et laboratoire photo en 1961.
Cette jolie maison est l'ancien quartier général de l'Armée britannique à Québec.
Il y vivra de 1959 à 1965.
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Un de ses premiers boulots saisonniers d'étudiant est celui de chauffeur dans le 6e Régiment de l'Artillerie de Campagne de l'armée canadienne au Camp Valcartier.
Il est affecté au transport de matériel sur poids lourds entre le Camp Valcartier et le Manège militaire de Québec.
Il agit également comme chauffeur de limousines privées (Staff cars) pour des officiers haut-gradés qui ont à se déplacer dans le cadre de leurs fonctions dans la grande région de Québec.
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Son premier scooter, un NSU Prima, qu'il utilisera pour ses déplacements personnels entre Québec et le Camp Valcartier.
Photo: Rodrigue Pelletier
En tant que bombardier lance-caporal du 6e Régiment d'Artillerie de Campagne, Marco participe aussi aux tirs de canon 105mm qui ont lieu des hauteurs du Cap Diamant lors des anniversaires importants dans l'année. Par exemple, à la fête de la Reine, la fête du Canada et la commémoration de l'armistice, 21 coups de canon sont tirés par une équipe de 4 bombardiers dont Marco fait partie.
Il suit également, parallèlement à ses études, à raison de deux soirs par semaine de septembre à mai, des cours de balistique appliquée au tir au canon au Manège militaire sur la Grande-Allée.
Un cours intensif de survie en cas de guerre, le SMTP (Studient Milicia Training Program) fait aussi partie de son entraînement de soldat.
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Photo: Pierre Boivin
En 1963, Marco entre à la Faculté des Sciences de l'Université Laval en physique. Il devient par la suite membre-étudiant de la Corporation des Ingénieurs du Québec.
Tout en s'adonnant à fond à sa passion pour la photo, il poursuit ses études en sciences à l'université.
Mais, épris d'aquarelle (vraiment tout l'attire, ce bougre) il s'installe sur la Rue du Trésor, cette géniale galerie d'art à ciel ouvert, pour y peindre et vendre ses tableaux représentant les coins de la Vieille Capitale prisés des touristes. Il y passera plusieurs étés.
Ce boulot saisonnier lui permettra de payer ses études et ses fournitures photographiques qu'il consomme comme un ogre.
Ce lieu de création unique permet à plusieurs artistes parallèles de se produire et de vivre de leur art. Chacun s'y sent membre à part entière d'une grande famille très unie et où l'entr'aide représente la loi d'honneur. De belles et grandes amitiés naîtront entre les artistes qui y travaillent parfois jusqu'à seize heures par jour.
C'est l'époque «beatnik» influencée par entre autres Jack Kerouac. Les jeunes esprits libres se vêtent de vestons de cuir noir et marchent en sandales, parfois même pieds nus. On sent un vent de libération des moeurs, de la religion, des convenances sociales, et la naissance des boîtes à chansons vient bercer cette belle jeunesse rêveuse de paroles et de poésies nouvelles. Au cinéma, les maîtres sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Agnès Varda et le cinéma nouvelle vague crève l'écran. On sent un vent de fraîcheur partout! Impossible d'y résister le moindrement qu'on soit allumé!
L'insouciance se met au goût du jour, la liberté c'est pour maintenant. Tout est permis, même les rêves les plus fous. Quelle belle époque!
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Assis, Claude Drolet, peintre, en compagnie de Marco.
On retrouve à cette époque une cinquantaine d'artistes dans cette galerie à ciel ouvert dont Pierre Lussier, Clément de Chavigny, Yves Labelle, Jean Lemieux, Claude Drolet, Jacques Brousseau, Louis Pelletier, Harry Merlou, Claude Girard, Ferg Gadzala, Bruno Reardon, Yves Longpré, Danielle Filion, Jacques et Nicole Ouellette, «Doc» Vallières, Lisette Charest, Alllen Fladd, Jacques Michel, Louis Grenier, dit «Groslouis», Yvon D'Anjou, Rosaire Bérubé, Louis St-Pierre, Claude Roy, Richard Metzger, Georges Jokik, Pascale D'Autane, Arthur Aaron, Michel Hébert, Marc Pilon ainsi que le Comte Teskevich...
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FICHE SIGNALÉTIQUE DE L'INDIVIDU
DATE DE NAISSANCE: ne s'en souvient pas, il était trop jeune
LIEU: Mer de Tranquilité
PROFESSION: photographe, vidéaste, webmestre, P.D.G. chez Abora Films
SIGNES PARTICULIERS: réalise tous ses rêves. C'est louche. Faut mettre un homme là-dessus...
L'année 1967 marque une charnière déterminante dans sa vie: sa carrière tant rêvée de photographe devient maintenant réalité avec son admission au très réputé «New York Institute of Photography». Il y choisit l'option «Advertising Photography».
Il approfondit ici ses connaissances auprès des meilleurs professionnels de l'heure en photo publicitaire, dirigés par le photographe new-yorkais de renom Laurence Esmond.
Son cours à New York sera pour lui l'occasion de rencontrer plusieurs photographes qui deviendront par la suite connus, dont son ami Frank Peluso.
Vers la fin de son cours à New York, la compagnie General Electric lui propose un poste dans son laboratoire de recherche, lequel poste il refusera, préférant revenir au Québec pour y entamer sa carrière de photographe publicitaire pigiste, indépendant et libre.
C'est un secret de Polichinelle qu'il a derrière la tête de partir son propre studio où il pourra tout gérer lui-même! Pourquoi s'encombrer d'un patron quand on peut très bien s'en passer...
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Photographié avec un Hasselblad 500EL et objectif grand angle Distagon 50mm.
Il gradue en 1968 du «New-York Institute of Photography» et revient au Québec fonder son premier studio de photographie publicitaire, le «Studio Nadar» (en mémoire du célèbre photographe français).
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Sa toute première carte d'affaires en tant que «photographe pro».
WikiFALA
Le «Studio Nadar» deviendra par la suite d'abord «Caméra 2» puis, enfin, «Abora», en 1998, nom qu'il porte toujours aujourd'hui.
À cette époque, le monde de la photographie publicitaire est en plein boom et une infime poignée de photographes se partagent à Québec ce très lucratif marché. On pense à Eugène Kedl et Hans Krieber à Québec et Marc Ellefsen au Lac St-Jean.
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«Ivre d'image», auto-publicité parue dans plusieurs magazines et journaux. Modèle, sa voisine.
Très vite, il est sollicité par les agences de publicité qui, elles aussi, sont en folle croissance.
Il fait alors la rencontre de Claude Cossette, graphiste, qui travaille dans son petit studio de la rue D'Auteuil et commence alors entre eux une collaboration qui durera de longues années. Le Groupe Cossette deviendra, deux décennies plus tard, la plus importante agence de publicité francophone en Amérique!
D'autres agences lui confient également des campagnes photographiques: Denis Collette et Associés, Bleau, Duperrey et Associés, Dubuisson Publicité, Claude Plante Associés, etc.
En collaboration avec les agences de publicité, Marco fait rapidement sa marque en réalisant des campagnes photographiques importantes pour des clients d'envergure: Snow-Jet, Bombardier, Hydro-Québec, Bell Canada, SOQUEM, Simon's, le lait Grand Pré, Canadian Import, l'Auberge des Gouverneurs, Provigo, etc.
Les contrats se succèdent à un rythme d'enfer et notre bougre s'entête à travailler seul; c'est la condition à remplir pour garder le contrôle sur la signature graphique du studio Abora.
À gauche, un des appareils grand format faisant partie de son arsenal de pro: «Plaubel Profia», avec compendium, utilisant des plaques photographiques 4x5. À cette époque. 1 plaque = 1 photo! Et chaque plaque était développée à la main.
Ce type de caméra est employé en photographie publicitaire afin d'obtenir une très haute définition alliée à une profondeur de champ allant de l'objectif à plusieurs mètres. On l'utilisait aussi obligatoirement en photo architecturale afin de conserver les lignes verticales lorsque l'on photographie des édifices.
Il emploie également des chambres grand format Linhof Technika 4x5, des Hasselblad ainsi que des Nikon motorisés.
Depuis l'ouverture de son premier studio en 1968, les photos de Marco Réardon ont été publiées dans plusieurs magazines et revues, au Québec, en Europe et aux États-Unis. Pour n'en nommer que quelques-uns, citons: Décoration chez-soi, Éducation Québec, Décormag, Québec Sciences, Protégez-vous, Newsweek, Sports Illustrated, Moda in Pele, Prestige beauté, Magazine Justice, Lofts Magazine...
Pour la première fois de son histoire, le Musée du Québec ouvre ses portes à des photographes en 1971. Six photographes de renom feront partie de cette exposition de groupe qui durera 30 jours, avant de s'envoler pour une tournée pancanadienne des plus importants musées.
Chacun des photographes présentera 5 murales grand format.
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De gauche à droite: Marco Réardon, Eugène Kedl, Hans Krieber, Marc Ellefsen, Luc Chartier et, au premier plan, François Brunelle. La photo a été prise dans le studio de Marco.
En 1971, Marco est reconnu par la «Universal News Photographers» de New York.
À cette période, parallèlement à son travail de photographe publicitaire, Marco dispense des cours de perfectionnement aux professionnels travaillant dans le domaine des arts graphiques.
Il donne aussi des cours de comportement devant la caméra aux mannequins des agences «Elle», «Viviane» et «Au féminin».
Il agit également comme juge pour de nombreux concours de photographie au Québec, dont le prestigieux Concours annuel du ministère de l'Environnement du Québec.
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Autoportrait au Hasselblad 500-EL
Plusieurs artistes, personnalités politiques et sportives défilent devant son objectif dont:
René Lévesque
Dorothée Berryman
Yves Montand
Gilles Vigneault
Pauline Marois
Jean Pagé
Jacques Duval
Jean-Guy Moreau
Claude Landré
Claude Dubois
Yvon Deschamps
Alain Prost (Formule 1)
Jacques Villeneuve
Yves Jacques
Marie Tifo
Félix Leclerc
Annie Girardot
Pauline Julien
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Pendant une répétition d'un récital classique à la Place des Arts.
(Photo: Michel Verreault).
L'année 1978, marque la création, avec son associée Jeanne-Mance Biron, du module vidéo de son studio Caméra 2.
En qualité de producteur-réalisateur, il crée de nombreuses vidéos publicitaires, documentaires et spots télé, ainsi qu'une populaire série télévisée consacrée au sport motorisé; les émissions traitent de Formule 1, de Can-Am, de Formule Atlantique, de Jet-cars, de courses automobiles du circuit Sanair au Québec et d'Oxford aux États-Unis.
En 1983, il réalise un film documentaire de 20 minutes consacré à la légendaire Madame Henriette Belley dont la collection de 700 costumes et 500 chapeaux originaux s'installe dans un musée qui lui est consacré sur la Côte de la Fabrique à Québec (ancien cinéma Empire).
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Jeanne-Mance Biron à la caméra broadcast JVC.
L'année 1984 marque une étape importante dans la carrière de Marco Réardon: son envie de voyager et son goût de l'aventure le transportent en Europe où il y vivra et travaillera dans plus de 13 pays jusqu'en 1996, date de son retour à Montréal.
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Quelques minutes après son départ de l'aéroport de Dorval. Cliquez sur l'image pour voir son arrivée à l'aéroport Charles-De-Gaulle.
Peu de temps après son retour à Montréal (1996), il troque matériel argentique et laboratoire photo couleur pour des appareils numériques et un ordinateur. Rebelotte pour une nouvelle installation de son studio de prises de vues. L'immense potentiel artistique et les possibilités techniques poussées de la photo numérique le séduisent et l'allument, c'est pour lui une renaissance. Il exploite à fond les atouts de nombreux logiciels de traitement de l'image afin de donner à sa créativité un nouveau souffle.
Parallèlement à son travail de photographe de studio, il enseigne la photographie en privé à des amateurs sérieux ainsi qu'à des professionnels désireux de parfaire leur technique de prises de vues en studio.
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Hasselblad H3d avec dos numérique 52 méga pixels.
(Photo: Hélène Caron)
En 2003, Marco Réardon offre à sa clientèle un tout nouvel outil artistique: la conception et le référencement de sites web de qualité via son nouveau module «Abora-web».
Grâce à sa connaissance du fonctionnement des algorithmes des différents moteurs de recherche sur le web, il positionne infailliblement les sites qu'il crée pour ses clients au sommet des moteurs de recherche. Certains webmestres lui confient même le référencement des sites de leurs propres clients afin qu'ils sortent mieux sur le web!
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(Photo: Hélène Caron)
Afin de diversifier encore plus les services qu'il propose à ses clients, Marco fait un ajout de taille à son entreprise en 2005: dorénavant, les clients d'Abora pourront profiter, en plus des services photographiques complets et d'un module de conception de sites web et de référencement, d'un studio de vidéo et de montage professionnel. C'est la naissance d'Abora Films.
Ce nouveau service est offert aux entreprises désireuses d'intégrer de la vidéo à leur site web, ainsi qu'aux artistes, artisans et PME qui veulent promouvoir leur image de marque et ainsi aller quérir de nouveaux clients.
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Avec une Glidecam. (Photo: Hélène Caron)
Ivre d'images...
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Outre son travail de photographe et vidéaste, Marco Réardon propose également des cours de photo aux amateurs passionnés dans son studio logé dans une ancienne école de rang sise au coeur de la magnifique région des Cantons de l'Est.
Aujourd'hui, la moindre des choses que l'on puisse dire, c'est que Marco Réardon réalise vraiment tous ses rêves!
Prochaine mise à jour dans trois minutes, après son nouveau projet!
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(Photo: Hélène Caron)
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